terça-feira, janeiro 17, 2006

Um café sff, VIII


Claudio Magris, frequentador do Café San Marco, em Trieste: ”J'aime le côté maison volante, maison flottante ici: les tables en bois, les plantes, les tableaux, le chat, la perspective... J'y suis venu à plusieurs reprises travailler dans la journée. Au café, je suis certain de ne pas être dérangé par le téléphone, de ne pas avoir envie de lire plutôt que d'écrire en regardant les rayonnages de la bibliothèque. Et puis, surtout, j'aime la solitude en compagnie, propre à ces endroits. Cette solitude-là n'est ni isolée, ni aristocratique, ni misanthropique. Au contraire, elle apprécie le bruit et l'immersion dans le fleuve de la vie. Travailler au café c'est une façon, ironique, de ne pas se prendre trop au sérieux. »
(Entrevista à Revista Lire, Fevereiro 2003)
Van Gogh, Café nocturno